Comprendre la durée d’un match de football : des mi-temps à l’ajout de temps
Un match de football standard se compose de deux mi-temps de 45 minutes chacune. L’horloge ne s’arrête pas pour les interruptions de jeu, qu’il s’agisse de fautes, de blessures ou de discussions entre les arbitres. Pour compenser ces moments perdus, l’arbitre principal ajoute du temps supplémentaire à la fin de chaque période, connu sous le nom de temps additionnel ou ‘temps de compensation’.
Ce temps additionnel varie en fonction des événements survenus au cours du match et peut souvent influencer le résultat final. Il n’est pas rare de voir des buts décisifs marqués au-delà des 90 minutes réglementaires, rendant chaque seconde fondamentale pour les équipes en compétition.
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Plan de l'article
Les périodes de jeu et la mi-temps
Un match de football est divisé en deux périodes de 45 minutes, séparées par une mi-temps de 15 minutes. Durant cette pause, les joueurs regagnent les vestiaires pour se reposer et recevoir des instructions de leurs entraîneurs. Cette période permet aussi de faire un point sur la performance des joueurs, comme Kylian Mbappé, jugé ‘très décevant’ à la mi-temps de France-Maroc par Justine Lambert.
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Les objectifs de la mi-temps
La mi-temps sert plusieurs objectifs essentiels :
- Repos physique : Les joueurs ont l’opportunité de récupérer après 45 minutes d’efforts intenses.
- Correction tactique : Les entraîneurs ajustent leur stratégie en fonction du déroulement de la première mi-temps.
- Soins médicaux : Les joueurs blessés reçoivent des soins pour pouvoir continuer le match.
Impact sur la performance
La durée de cette pause et les ajustements effectués peuvent avoir un impact significatif sur la suite du match. Un joueur fatigué ou mal positionné peut être remplacé pour améliorer la dynamique de l’équipe. La mi-temps est aussi un moment où l’aspect psychologique joue un rôle clé, permettant aux joueurs de reprendre confiance ou de se remotiver pour la seconde période.
| Période | Durée |
|---|---|
| Première mi-temps | 45 minutes |
| Mi-temps | 15 minutes |
| Deuxième mi-temps | 45 minutes |
Le temps additionnel, souvent ajouté en fin de chaque mi-temps, varie en fonction des interruptions.
Les arrêts de jeu et le temps additionnel
Le football, sport où chaque seconde compte, n’échappe pas aux arrêts de jeu et au temps additionnel. Ces moments critiques ajoutent une dimension imprévisible à chaque match. Les arrêts de jeu sont provoqués par divers facteurs : blessures de joueurs, remplacements, célébrations de buts, ou encore contestations auprès de l’arbitre.
Le rôle de l’arbitre est alors essentiel. C’est lui qui détermine, en concertation avec le quatrième arbitre, le temps additionnel à la fin de chaque mi-temps. Ce temps, affiché sur une tablette électronique, peut varier de quelques secondes à plusieurs minutes. Lors de la dernière Coupe arabe de la Fifa au Qatar, Muntari a marqué un but après 7 minutes d’arrêt de jeu, prouvant l’impact fondamental de ces moments.
Les arrêts de jeu peuvent aussi bouleverser le cours d’un match. Lors de la demi-finale entre l’Algérie et le Qatar, Belaïli a inscrit un but 10 minutes après celui de Muntari, soulignant que le temps additionnel peut transformer une rencontre.
Dans ce contexte, l’International Football Association Board (IFAB) joue un rôle clé. Cette organisation, en charge des Lois du jeu, garantit que les règles concernant les arrêts de jeu et le temps additionnel sont respectées et appliquées uniformément. Les décisions prises par l’IFAB influencent directement les compétitions internationales et les performances des équipes sur le terrain.
Le temps additionnel est bien plus qu’une simple extension du temps réglementaire. Il est souvent le théâtre de moments décisifs, où le destin d’un match peut basculer en quelques secondes.
Les prolongations et les tirs au but
Lorsque le score est à égalité à la fin du temps réglementaire, les prolongations deviennent nécessaires. Ces deux périodes de 15 minutes chacune permettent aux équipes de tenter de se départager. L’International Football Association Board (IFAB), garant des Lois du jeu, veille à ce que ces règles soient strictement appliquées.
Au sein de l’IFAB, des figures comme Tony Chapron et Szymon Marciniak jouent un rôle fondamental. Chapron, ancien arbitre international et maintenant consultant pour Canal+, apporte une expertise précieuse. Marciniak, arbitre polonais renommé, a officié lors de nombreuses rencontres de haut niveau, dont celles de la Coupe arabe de la Fifa.
Si les équipes ne parviennent toujours pas à se départager après les prolongations, la séance des tirs au but prend le relais. Ce moment de tension extrême, où chaque tir peut décider du sort d’une équipe, est régi par des règles précises :
- Cinq tireurs de chaque équipe s’affrontent tour à tour.
- Si l’égalité persiste, la séance continue en mort subite.
- L’arbitre, secondé par ses assistants, veille au respect des règles.
Les tirs au but sont souvent un théâtre d’émotions intenses. Des joueurs comme Kylian Mbappé, jugé ‘très décevant’ à la mi-temps de France-Maroc par Justine Lambert, peuvent se racheter ou sombrer. Dans ce cadre, la psychologie joue un rôle aussi déterminant que la technique.
